Editions Stock, (1979).
Les chroniques fondatrices de l’écologie, pour la plupart parues dans le Sauvage à partir de 1970.
Comme un plongeur qui chercherait la surface
C’est le petit matin, le 17 avril, ou à un autre moment avant ma mort. Je vois un palmier dans l’encadrement de ma fenêtre.
Je m’éveille sur une planète neuve dont je perçois jusqu’à la rotondité à travers ce palmier.
Je m’éveille avec tous mes sens.
Tous mes sens s’éveillent l’un après l’autre.
Le plus tyrannique, c’est l’œil qui prétend tout posséder, donner le seul sens possible. Il s’y prend bien. La fusée du palmier, le gris de ses palmes, la tranche de mer métallique, c’est lui qui me les rapporte. Il prétend tenir à ma disposition un millier de représentations de la couleur de la terre, du dessin des herbes sèches, du déplacement des ombres, de l’approfondissement de leur bleu. L’œil aime rappeler qu’il a servi Bonnard et Carpaccio, et que l’image qu’il donne du monde n’est pas négligeable.
Je ne lui reproche pas la qualité de sa représentation, mais sa prétention à l’assurer seul.
Je le soupçonne de prétention totalitaire, mais il est en concurrence avec ma mémoire. La représentation du palmier dans l’encadrement de ma fenêtre est déjà complète avant que j’ouvre la persienne bleue.
Le paysage se compose déjà tandis que je commence à me réveiller. Touche par touche s’estompent les péripéties du dernier rêve. C’est un coq qui chante aigre, des tourterelles, un pas, une odeur de charbon de bois, mais aussi la température du lit, de la pièce, et ce qu’elle indique de la température extérieure, le courant d’air dans la fenêtre et le degré de siccité de l’air. Les murs ont une odeur, et la terre et la végétation sèche. Odeur répandue qui investit la totalité de l’air, comme le bleu du ciel, et qui reste ainsi imperceptible bien qu’elle soit omniprésente.
Le paysage invisible emprunte ce qui lui manque, pour finir d’être structuré, à la mémoire et à l’imagination.
La crédibilité, la représentativité, l’objectivité d’un tel paysage représenté avant que d’ouvrir les volets bleus dépassent souvent celle du paysage “ vu ”.
L’œil oblitère ce qu’il découvre, comme la photo assassine la mouvance de ce qu’elle prétend représenter, de ce qu’elle fixe.
Ma participation au paysage, c’est-à-dire ma capacité d’y exister, ma capacité d’y survivre, le décrit déjà complètement.
Comme un navire équipé d’un système de point électronique ou un chamelier progressant dans le désert et se positionnant par rapport aux étoiles ; comme un Polynésien découvrant de nouvelles îles sur un océan dont il ne possède pas la carte,
comme un enfant autiste
comme un aveugle
comme un dauphin
je perçois globalement et fortement mon environnement par les échos qu’il me renvoie, par les milliards d’informations qu’il m’adresse.
Pour apprendre à voir, je ferme les yeux.
J’ai un palmier, des palmiers, une palmeraie dans les yeux. Le palmier a une personnalité botanique particulière. Linné, dans sa classification des végétaux, avait d’abord renoncé à le classer, à lui trouver une place parmi les espèces normales, c’est-à-dire possédant des caractères communs.
Il doutait que le palmier fût un arbre dont il n’a pas les caractéristiques morphologiques. C’est plutôt une herbe qui a prodigieusement réussi.
Et finalement, impressionné par sa beauté, il lui donne la première place. Les palmiers sont donc — principes —, à part et devant les autres arbres, ce qui résout leur statut botanique sans apporter le moindre éclaircissement sur leur originalité. Il en existe deux mille espèces différentes.
Si tous les arbres ont une vocation aérienne — ils touchent l’air de leurs feuilles —, les palmiers sont les plus proches de ces autres amateurs d’air que sont les oiseaux. Entre l’aile et la palme, il y a parenté structurelle.
La palme peut être une ébauche d’aile. La palme jouit de l’air comme on médite.
Elle fait l’économie du mouvement.
Ouvrez votre main dans l’air pour percevoir imparfaitement ce que perçoit la palme.
La palme palpe l’air de cent doigts minces et effilés comme des lames.
Pour devenir orgue, il ne lui manque que le tuyau.
Avec l’aide du vent, d’un courant d’air imperceptible, le palmier joue aussi des castagnettes, du xylophone, il imite le grillon, la bicyclette rouillée et le cri de la mouette.
Le palmier partage l’air de ses palmes comme un monarque décide de la division des terres. Il donne à l’air une dimension que celui-ci ignorait.
Le palmier sort de terre d’abord une seule palmette qui monte d’un trait à trente centimètres pour reconnaître le monde et son ampleur. L’ambition du palmier s’affirme ensuite d’embrasser l’espace, de le caresser. Comme un plongeur qui chercherait la surface, le palmier monte et tâtonne. Il développe les plus grandes surfaces de contact possible avec l’air dans chacune de ses palmes, et chacune de ses palmes le met en mouvement et balaie de nouvelles portions d’espace au moindre souffle de vent.
Branchies sèches.
Le tronc du palmier est constitué du souvenir d’une succession de vœux de palmes exaucés.
Les palmes naissent au sommet, dans le cœur de l’arbre, montent zénithalement — éjaculation solaire — puis retombent de tous côtés et laissent la place aux suivantes. Elles finissent le long du tronc dont elles se détachent et qu’elles contribuent à former. Sous terre, le palmier ne développe pas non plus un système radiculaire classique, mais une multitude de radicelles rayonnantes qui embrassent dans l’obscurité une sphère symétrique à celle du feuillage.
Un léger cliquetis derrière moi, comme un couteau que l’on aiguise, c’est un palmier qui, dans l’air immobile, a trouvé le seul courant d’air qui anime deux palmettes seulement.
J’ai souvent dans une forêt ressenti la vibration de la vie végétale. Dans une palmeraie, la présence des palmiers se manifeste différemment, le palmier n’a aucune des lourdeurs ou des moiteurs du végétal classique, de même qu’il se décompose en débris secs, craquants, pulvérulents que le vent emporte. Le palmier semble représenter la forme la plus avancée du végétal, la mieux adaptée pour réaliser le pont vertical de la terre au soleil.
Le palmier deuxième approche
Le palmier partage l’espace de ses palmes, il le palpe de ses paumes, il l’habite, le circonscrit, il le fractionne, il le rend perceptible. Il lui donne de la courbure, de la fraîcheur, il le rend bleu.
Le palmier est un jet d’eau ralenti. Dans l’histoire de l’évolution des formes vivantes, il joue la partition de l’élan et de la retombée. La portion de temps qu’il décrit est de l’ordre d’une centaine de nos années humaines.
Le palmier s’épanouit au soleil. Il est né sous les tropiques, là où la vie est née, là où l’homme est né.
A la différence de l’homme, il refuse de s’éloigner de son terroir. L’homme a forcé son talent naturel, mais très peu, en l’exportant jusqu’en Normandie, en Irlande, en Ecosse où il a accepté de pousser dans les sites abrités, ensoleillés et tempérés par les courants marins chauds.
Pour capter l’énergie solaire, les arbres sont partis sur l’idée de la feuille, ils l’ont arrondie, effilée, découpée, étalée. Le palmier a réfléchi à la palme, le dessin initial était déjà si parfait qu’il n’en a proposé que deux variantes principales, la *** et la ***1. Il est évident que les oiseaux s’en sont inspirés pour développer leurs ailes. Rien ne permet d’affirmer qu’immobile à nos yeux, le palmier ne plane pas à l’intérieur de la période temps qui lui est propre. A nous de savoir regarder.
Nous n’avons encore rien compris de ce qui nous entoure, de ce que nous appelons la nature, mais pire, nous ne la voyons pas.
Nous ne voyons rien, obsédés que nous avons été par nos sordides histoires domestiques. Et tout se passait, jusqu’à il y a peu, comme si nous voulions lire l’avenir dans le fond de notre bassine à vaisselle plutôt que dans l’univers. Nous sommes dotés d’un outil de repérage, de goniométrie, d’information, de compréhension et d’organisation : notre cerveau. Il n’en finit pas de nous étonner par tout ce que nous en extrayons.
L’outil a les défauts de ses qualités. Il ne considère que ses propres œuvres et pire, il juge toutes les autres œuvres par rapport aux siennes propres. Il ne recule devant aucune prétention, pas même celle de prétendre que l’univers fut conçu pour son agrément.
Depuis peu, il en doute.
Devenu locataire de la planète, parmi d’autres locataires, au même titre que les baleines, les crocodiles, les palmiers et les Escherichia coli, l’homme prétend continuer à se comporter en propriétaire — en propriétaire sadique et destructeur. Que toutes les autres formes vivantes s’adaptent, souffrent ou crèvent, peu importe, du moment que je peux prendre chaque matin un bain chaud grâce à mon cumulus branché sur une centrale nucléaire.
Si nous n’avions pas quitté les tropiques et les zones extrêmes de l’habitat du palmier, le bain chaud, nous pourrions le prendre chaque matin non pas dans un cachot appelé salle de bains, mais en compagnie de poissons fabuleux dans ces baignoires chauffées gratuitement que sont les océans, les lagons, les fleuves, les cascades, les lacs.
Considérations inutiles puisque nous sommes quatre milliards d’individus de notre espèce, et que nous grouillons jusqu’à proximité des glaces polaires, mais peut-être peut-on prendre des bains froids ou moins chauds.
Troisième approche, encore au réveil
Un matin, il y a trois ans dans une chambre d’hôtel à Bandol, en ouvrant la fenêtre, je l’ai trouvée obstruée par un palmier, un Phoenix canariensis. Le Phoenix n’a de commun que son nombre, il pousse comme chiendent sur la Côte d’Azur. C’est à mon goût un des plus beaux palmiers qui soient. C’est lui qui a inspiré Paul Valéry. Ses palmes n’en finissent pas de retomber. Elles filtrent la lumière dans toutes les nuances du vert au jaune. Ce sont des hamacs de chlorophylle qui prétendent ignorer la loi de la pesanteur. Elles se balancent comme des métronomes de la paresse originelle.
J’ouvre la fenêtre, ou bien j’ouvre les yeux, ou bien j’ouvre les yeux que j’ai derrière les yeux qui sont aveugles. Je vois des palmiers. Du palmier en pleine épaisseur, en pleine palme, des palmées de palmier. Et j’ai un pressentiment de l’existence du palmier. Les papilles engourdies de mon cerveau perçoivent un goût nouveau.
J’ouvre la fenêtre et le palmier entre dans ma vie d’où il avait été jusqu’alors totalement absent. Et pourtant, j’en avais vu des palmiers, des millions pendant trois ans sous les tropiques, des cocotiers, des Washingtonia, des Lipstiks palmtrees, des Raphis ; je ne donne pas des noms pour étaler des connaissances botaniques médiocres, mais parce que ce qui est différent mérite d’être distingué. Et un cocotier et un Chaemerops ne se ressemblent pas. Mais tous ces palmiers que j’avais vus, je ne les avais pas vus.
J’ouvre ma fenêtre, un étranger fait irruption : c’est un palmier. J’ignore qui il est, d’où il vient. Il vit, je le vois, il n’a pas besoin de me le dire. Il vit comme moi. J’ignore quelles sont nos relations de parenté. Il y en a, c’est certain.
Le palmier a des comportements qui me ressemblent : il jouit du soleil, de l’ombre, il s’étire, il remue doucement, il comprend ou tente de comprendre ce qui l’entoure, comme moi. Un tronc de cette taille, de cette force, de ce gris, de cette rondeur doit contenir énormément de patience, de détermination, de capacité d’appréciation.
Un panache de cette envergure, de cette finesse, capte davantage de messages qu’un radar obtus, a toutes les dispositions requises pour développer ce qu’on appelle chez l’homme l’imagination, le pouvoir de déborder à l’infini les frontières de nos sens.
Arbre d’agrément comme on le dénomme joliment dans les catalogues des pépiniéristes, le palmier est symbole de beauté gratuite sur nos côtes. On l’utilise à satiété dans les images publicitaires pour évoquer le repos, la chaleur, un miraculeux état d’équilibre des éléments dans lequel l’homme se trouverait en état d’apesanteur, de vacances. En vacances de ce qu’il fuit le plus, le plus loin possible, à juste titre, lui-même.
L’image du palmier, son stéréotype, a dégénéré au point de n’être plus qu’un signal d’évasion, de loisir à l’arrière-plan des vitrines de mode, au coin des brochures de voyages qui invitent en hiver à partir au soleil des tropiques.
Je l’ai utilisé sur nos tracts, profession de foi et journaux, au cours de la campagne des municipales 1977 dans le VIe arrondissement à Paris.
Moins incongru qu’il n’y paraissait puisque le palmier pousse dans le VIe.
L’Orangerie des Jardins du Luxembourg contient une vingtaine de sujets en caisse — Chaemaerops humilis et Phoenix — que l’on sort au printemps pour les disposer autour du grand bassin et devant la façade sud de l’Orangerie.
Je vais souvent leur rendre visite, lire et travailler à leur ombre. Le ciel parisien vu à travers leurs palmes se tropicalise à vue d’œil, la chaleur du soleil se concentre, les rapports humains s’y amènisent.
Un exemplaire de Chaemerops humilis pousse en pleine terre dans une situation abritée au Jardin des Plantes, à côté de la grande serre qui contient une trentaine de spécimens tropicaux.
Je charge le palmier de porter témoignage pour toutes les formes de vie qui nous entourent. Son acclimatation précaire sous nos latitudes devrait rendre plus sensible notre perception de ces accords fragiles qui permettent à la vie d’exister sous des formes multiples.
La frange exprime mieux, de manière plus subtile, parce que plus déconcertante que le centre, le palmier que le chêne.
Lorsque l’homme accompagne le geste de la nature, il le perçoit mieux.
Quatrième approche du palmier
La section fossilisée d’un tronc de palmier révèle une configuration de nébuleuse.
Du centre, explose vers la périphérie une poussière, quelquefois des traînées lumineuses, comme un plongeur laisse sur la photo qui le suit une gerbe immobile.
Rien ne distingue un palmier d’un volcan sinon son rythme.
Il émerge de la platitude, s’élève en gerbe et retombe.
Images :
— un volcan crachant des palmes
— un palmier incandescent la nuit
— le feu finissant de consumer une palme dans la cheminée, la forme incandescente de chaque palmette persiste quelques secondes avant de s’effondrer en cendres grises.
Palmiers à réflexion
Le linteau de pierre d’une maison de Limans, dans les Alpes-de-Haute-Provence, est un tronc de palmier fossile trouvé sur place.
Dans le jardin de la villa Marnier-Lapostol, à Saint-Jean-Cap-Ferrat, six cents espèces de palmiers ont été regroupées ; une seule est indigène, c’est-à-dire capable de se reproduire sans l’aide de l’homme.
Le vin de palme, tuak en javanais, doit se boire dans les jours qui suivent sa récolte sur l’Arenga Sacharifera, un palmier hirsute. On le sert à travers un linge pour filtrer les moucherons.
Huit cents millions d’hommes empruntent au palmier des éléments de leur alimentation, de leur vêtement, de leurs matériaux de construction.
Un chameau n’aurait pas inventé le métro
Le nom de l’inventeur du métro n’a pas été retenu. Il le mérite. Le métro est un système destiné à faire disparaître les humains de la surface. Là où ils seraient encombrants.
Lorsqu’une ville juge nécessaire de s’équiper d’un métro, c’est qu’elle est devenue trop grande. Les habitants ne réussissent plus à se croiser en surface. On les enterre.
Le métro est un instrument radicalement antidémocratique, il est réservé aux pauvres. A ceux qui n’ont pas les moyens de marcher à pied de leur domicile à leur lieu de travail, à ceux qui n’ont pas les moyens de payer le stationnement ou le garage d’une voiture en ville.
Ni les héros, ni les gangsters, ni les hommes d’Etat, ni les aventuriers, ni les ambassadeurs, ni les capitaines d’industrie ne prennent le métro, ils circulent en surface parce qu’ilsen ont le goût ou les moyens.
Leur mère n’était pas une chauve-souris et leur père un axolotl. Ils se souviennent d’être nés pour vivre au soleil. Ils l’associent à l’idée de liberté. Ni une mouette ni un chameau ne prendraient le métro ni ne l’inventeraient ; l’homme s’y résigne assez facilement si on l’habitue depuis l’enfance. Et cependant, je connais de mes amis qui refusent radicalement de pénétrer sous terre qu’accidentellement, ce n’est pas leur élément.
Le réseau de transport souterrain, qualifié par certains de social, présente cependant de nombreux avantages.
• Les ouvriers et les employés peuvent circuler directement de leur domicile à leur lieu de travail sans encombrer les rues. Tandis que le sous-sol est réservé aux transports collectifs, la surface se trouve réservée pour ses neuf dixièmes aux transports privés. L’usager souterrain paie cependant part entière pour l’entretien du réseau de surface, des rues qu’il n’a ni les moyens ni le temps d’utiliser.
• Le métro est le Concorde du pauvre. Il lui permet de gagner une heure ou plus sur son temps de trajet pour se rendre à son travail. Il relie les banlieues aux usines et les villes nouvelles aux sièges des compagnies d’assurance. Le métro a coûté infiniment moins cher à construire que le Concorde. Il ne pollue que ses passagers avec l’amiante largement utilisé dans ses divers équipements. Ses nuisances en surface sont minimes, il ne produit pas de bang, et ne met pas en péril la ceinture d’ozone qui protège la haute atmosphère.
• C’est un lieu collectif par excellence, où l’on apprend à vivre dans notre société. A cet effet, les murs des couloirs et des stations du métro sont ornés de discours et d’images qui instruisent et informent le voyageur du meilleur usage qu’il peut faire de son temps et de son argent dès qu’il quitte le métro. Cette organisation, qui n’a pas de forme, bien qu’elle porte un nom, “ la Société de consommation et de production ”, a un tube digestif : le métro, dans lequel elle nous digère. Nous en ressortons conformes à l’image qu’elle se fait de nous, pâles, abrutis, laminés, et salivant du désir d’acheter et de posséder.
• Paradoxe apparent : c’est dans le métro que l’on trouve le plus grand nombre de publicités pour l’espace, les produits naturels, l’air, le soleil, le confort, la paresse, l’eau pure, la solitude et le sexe.
• Par effet de contraste, en sortant du métro et de son atmosphère surchauffée (par un système de freinage inadéquat des rames), on est tenté de trouver au premier morceau de trottoir une fraîcheur de bocage normand, au premier platane une allure d’oasis.
• Certains syndicats et partis d’extrême gauche réclament la gratuité du métro. Pourquoi ne réclament-ils pas que l’on soit payé pour y pénétrer ou, plus radicalement, qu’on le ferme ?
(...)
Des appréciations sur l’Homme Sauvage
Merci pour ce beau livre, pour ce beau cri. Je voudrais le voir à toutes les vitrines des libraires et dans toutes les bibliothèques…Enfin un livre à la fois sage et léger, tragique comme notre époque… et qui nous donne à la fois des raisons d’espérer et d’espérer davantage – d’espérer, parce qu’en vous lisant on se sent moins seul.
Marguerite Yourcenar
Vous entrez dans ce livre comme dans une maison basse, pleine de chuchotement et de pénombre… Vous serez attiré vers des sièges profonds où vous rejoindront quelques lézards, un chat et des mouettes. Vous connaîtrez de grandes jouissances et de grandes angoisses.
Michel Bosquet (Le Nouvel Observateur).
Je suis descendu chez mon libraire et j’en ai commandé un bon nombre que je vais placer comme le faisaient les missionnaires avec leur bible. Bravo.
Henri Cartier-Bresson
C’est pour moi un très grand plaisir d’avoir lu ce livre . Il me fait l’effet d’une source, un chant du monde, le bonheur d’écrire et de vivre.
Gilles Lapouge
Merci pour cette grande rasade de vie.
Pierre Lieutaghi
L’Homme Sauvage fut publié en bonnes feuilles dans le Monde par Pierre Viansson-Ponté
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